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Paris, France
« L’art est le plus court chemin d’un homme à un autre » (Roger Garaudy, Maurice Béjart, Danser sa vie) Semaine du 22 au 28 juin 2008, Paris

mardi 25 mars 2008

Installation n°1: L'effet mère/Les fées mères

L'effet mère/Les fées mères d'Elodie Galmiche et Céline Mitsch

Cette installation est le fruit d’une réflexion autour de la construction de la relation éducative et du processus de création artistique. Ces deux notions peuvent paraitre éloignées, cependant, nous les voyons similaire dans leur mise en forme. Winnicott et Lacan s’attache à nous dire que « c’est parce qu’il nous tient, nous caresse, nous fait sentir notre peau, nous regarde, nous sourit, nous parle, nous montre notre visage dans le miroir que nous accédons à l’humanité ». L’éducateur dans sa relation éducative va d’établir une relation socio-éducative de proximité inscrite dans une temporalité. L’éducateur aide les personnes en difficulté dans le développement de leur capacité de socialisation, d’autonomie, d’intégration, et d’insertion en fonction de leur histoire et de leurs possibilités psychologiques, physiologiques, affectives, cognitives, sociales et culturelles. Il est cet autre qui nous aide à exister et à comprendre ; à déconstruire et à construire ; il est celui qui permet et interdit, celui qui instaure et restaure. Il est comme un artiste qui « médite sur le "quoi" et médite plus encore sur le comment. Le "quoi" reste du domaine du sens mais le "comment" devient une idée. » (Rudollf Steiner). L’artiste considère que le "quoi" est emprunté à la réalité perceptible par les sens, et qu’il se rapporte à l’apparence tandis que le "comment" est la forme que l’artiste donne à l’œuvre afin de surpasser la nature et d’obtenir ce qu’elle-même n’est pas en état d’atteindre. Le "comment" permet de méditer sur la manière de faire, sur la technique, le "comment" exprime une part de l’artiste.

Nous avons pensé cette installation à l’image de cet antre relationnel où le "quoi" et le "comment" serait deux univers différents, un intérieur et un extérieur perceptible différemment. Le "quoi" détenteur de cet intérieur, univers personnel et intimiste, englobant et contenant où des images et des citations viendraient recréer cet espace maternant, sécurisant, oppressant. Et cet extérieur qui donnerait à voir cet intérieur à travers une lisibilité distancée. A l’image de cet archétype maternel «mains maternelles, mains merveilleuses. Ne se reposent jamais, ne se refusent jamais, peinent et agissent jusqu'à la fin », cet antre relationnel, ce ventre maternel, ce refuge de sens et d’images sera ce réceptacle des événements de cette session Art et Education.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

oopsaboyque dire de l ephemere??? Notre pratique quotidienne ne s'inscrit -elle pas dans la durée? L'installation en elle même ne le démontre-t-elle pas, avec les photos qui permettent d'inscrire le sujet dans le temps?
Je tiens juste à dire que je me retrouverais certainement responsable des photos présentées avec cette instalation .

Camomille power

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