Pour y parvenir, elle a cherché à travers l’écriture des moyens pour trouver à exprimer ce qui se passe : qui sont ces jeunes ? Quels sont les enjeux qui tour à tour parasitent ou enrichissent ce qui n’était censé qu’être un simple temps d’enseignement ? Que se passe t il dans cette rencontre, cette relation entre une enseignante et des grands adolescents qui, à des places différentes font u n peu l’expérience d’une relégation commune ?
Soir après soir, le fait d’écrire pour décrire ce qui avait été vécu le jour est devenu une sorte d’opération de survie puis une recherche par l’écriture ?
En intervenant à l’EFPP, durant
L’intervention d’A Forette proposera donc une lecture de certains extraits avec un témoignage , questionnement et débat en rapport.
Il peut être utile de lire son ouvrage : Agnès Forette, Grand écart , petites notes prises le soir après
1 – Comment vous définiriez-vous : Artiste ? Éducateur ? etc. Pourquoi ?
Je me définirais comme « artiste » dans la mesure où ça a été ma formation et où je pratique le travail du texte et de l’image, comme une discipline. Dans le cadre de mon métier d’enseignant, auquel je suis arrivée par hasard, j’accorde autant de place à l’éducatif qu’à l’enseignement, ces deux aspects étant, vu mon public (adolescents en grande difficulté, fréquentant un établissement public adapté), indissociables et en constante interaction.
2 – Que souhaitez-vous « transmettre » ou « faire passer », etc. à l’occasion de cet atelier ? Et comment pensez-vous pouvoir vous y prendre ?
Cet atelier sera l’occasion d’exposer la possibilité ou la nécessité, dans une salle de classe, d’envisager sa position au sein du groupe, comme faisant partie du groupe, tout en y occupant une place particulière ; les ouvertures et les limites de ce que l’on peut ou doit mettre en jeu de soi, quand on enseigne/éduque, pour être en interaction avec le groupe et l’individu, sans toutefois devenir intrusif ou outrepasser sa fonction.
Je souhaite lire quelques textes choisis de « Grand Ecart », et dialoguer ensuite avec les auditeurs.
3 –Quelles modalités de participation vous paraissent-t-elles essentielles (ou bien : quelles modalités de participation attendez-vous) de la part des personnes qui viendront assister à votre atelier ?
J’espère de la convivialité et de la liberté de parole dans les échanges.
4 – Qu’attendez-vous pour vous-même de cette expérience ?
« Grand Ecart » est né de l’envie de partager des expériences de classe, des moments particuliers ou singuliers qui se déroulent habituellement à huis clos, difficiles à raconter de manière succincte. Je suis curieuse du regard de futurs éducateurs, professionnels proches et différents de ceux que je côtoie dans mon établissement.
5 – Selon vous, ce que vous proposez dans cet atelier relève-t-il : De l’Art ? De l’Éducation ? ou, peut-être, des deux ? Et en quoi, à votre avis ?
Cet atelier relève de l’éducation, dans la mesure où il s’agira, comme dans le livre, d’évoquer tout ce qu’il peut arriver dans une salle de cours (d’arts appliqués), quand il n’y est pas question du cours (d’arts appliqués, entre parenthèses).
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